Il y a le New York historique, le New York classique, le New York bling-bling… Bref on pourrait trouver des centaines d’adjectifs pour dĂ©crire la cosmopolite ville qui ne dort jamais. Mais aujourd’hui nous allons parler du New York insolite. Celui des p’tits trucs complĂštement « what the fuck » que l’on ne croise qu’ici. Voici un florilĂšge de Ce qui nous a Ă©tonnĂ©, Ă©mu ou fait marrer Ă New York bref un article un peu diffĂ©rent de nos dĂ©couvertes atypiques Ă travers la grosse pomme.
Les trucs insolites qui nous ont marqués
1. đą Des sculptures improbables dans le mĂ©tro
PremiĂšre scĂšne de ce feuilleton urbain : le mĂ©tro. DĂ©jĂ quâon sâattend Ă tout y voir (un type dĂ©guisĂ© en Pikachu qui fait du violon Ă©lectrique Ă 8h du matâ, câest un mardi normal), mais là ⊠bam, des sculptures de tortues. Des petites, en bronze, planquĂ©es sur le quai comme si elles avaient ratĂ© le dernier train pour Coney Island.
Je ne sais pas qui a eu cette idĂ©e (probablement un artiste new-yorkais qui sâest dit : âtiens, si je mettais des reptiles miniatures dans un endroit dĂ©jĂ bien angoissant ?â), mais le rĂ©sultat est lĂ : tu attends ton mĂ©tro, tu bailles, et dâun coup, tu rĂ©alises que tu viens de marcher sur une famille de tortues mĂ©talliques.



2. đ Ou des hommes dansant avec un squelette
Parce que le mĂ©tro New yorkais c’est clairement la cour des miracles, attends-toi Ă tomber nez Ă nez avec des scĂšnes improbables.

Broadway version squelette
Tu crois avoir dĂ©jĂ tout vu dans le mĂ©tro new-yorkais ? Et bien non. Un matin, je tombe sur un type en plein tango argentin⊠mais pas avec un autre humain. Non, non. Contre un squelette articulĂ©. Un vrai mannequin dâanatomie, style cours de sciences naturelles, mais avec plus de groove.
Le gars avait endimanchĂ© son squelette ( ou plutĂŽt sa squelette) et lâentraĂźnait dans une chorĂ©graphie endiablĂ©e. Et attention, le squelette suivait vraiment, les hanches qui balancent, les bras qui moulinent, comme si la mort elle-mĂȘme avait pris un abonnement illimitĂ© au mĂ©tro.
Les autres voyageurs ? Personne ne bronchait. New York, câest le seul endroit du monde oĂč tu peux danser avec ton pote en os et tout le monde continue Ă scroller TikTok comme si de rien nâĂ©tait. Moi, jâĂ©tais partagĂ© entre :
- Filer un billet à ce duo qui mérite clairement une tournée à Broadway.
- VĂ©rifier si je nâavais pas inhalĂ© des vapeurs bizarres dans la rame.
3. đ Des tuk-tuk colorĂ©s

Quand Bangkok débarque à Manhattan
Times Square, câest dĂ©jĂ le chaos visuel absolu : des Ă©crans gĂ©ants qui hurlent en permanence, des mascottes Mickey qui sentent la sueur, et des touristes qui posent en duck face comme si leur vie en dĂ©pendait. Tu crois que ton cerveau a atteint son seuil de saturation, mais c’est lĂ que dĂ©barquent des tuk-tuks colorĂ©s.
Oui, des tuk-tuks. Pas Ă Bangkok. Pas Ă Colombo. Ă New York City.
Peints comme des paons sous LSD, avec des guirlandes lumineuses, de la musique qui grésille et des siÚges recouverts de fourrure flashy façon tapis Ikea des années 90.
Les chauffeurs, lunettes de soleil XXL et sourire jusquâaux oreilles, proposaient des tours façon manĂšge forain : âHop in, best ride in NYC!â
Franchement, la prochaine fois, je veux voir une course officielle tuk-tuks vs yellow cabs. Ăa aurait plus de gueule que la Formule 1.
4. đ L’accessoire de mode indispensable du New Yorkais: le chien

Oui oui, le point commun du new Yorkais branchouille est bien le chien au bout de sa laisse, promenĂ© fiĂšrement par un maitre au look souvent en total adĂ©quation avec son animal. Du bouledogue français au staff avec collier cloutĂ© autour du cou, nous avons croisĂ© une multitude de chiens tout le long de notre sĂ©jour. Avec une nette passion pour le caniche royale toilettĂ© au poil (long) les locaux affichent clairement un engouement pour « le meilleur ami de l’homme ». Je ne compte plus le nombre de fois oĂč nous nous sommes exclamĂ©s  » Non, mais, matte le chien comment il est trop stylĂ©  » au cours de notre semaine.
On dit souvent que les chiens ressemblent Ă leurs maĂźtres. Ă New York, ce nâest pas une lĂ©gende : câest carrĂ©ment un sport national.
Les New-Yorkais ne promĂšnent pas juste leur chien. Ils sortent en duo fashion coordonnĂ©. Câest limite sâils ne font pas les dĂ©filĂ©s de rue Ă Bryant Park.
Jâen suis ressorti avec deux conclusions :
- Les stylistes canins new-yorkais doivent se faire plus dâargent quâun trader.
- Je plains les chats de la ville : eux, impossible de les habiller en jogging lĂ©opard sans perdre un Ćil.
5. đïž Un pigeon gĂ©ant sur la High Line

La High Line, câest dĂ©jĂ un endroit assez perchĂ© (littĂ©ralement, câest une voie ferrĂ©e transformĂ©e en promenade). Mais ce jour-lĂ , je tombe nez Ă nez avec⊠un pigeon XXL.
Pas le pigeon standard, grisĂątre et blasĂ©, qui te vole une frite Ă Central Park. Non, non. Un pigeon monumental, sculptĂ©, posĂ© fiĂšrement sur un socle comme si câĂ©tait la Statue de la LibertĂ© version volaille urbaine.
Le bestiau toise les passants, patte en avant, regard de champion du monde du trottoir. Câest tellement rĂ©aliste que jâai eu un micro-sursaut de panique en mode : âok, si celui-lĂ dĂ©cide de voler, on Ă©vacue Manhattan.â
Je ne sais pas ce qui est le plus new-yorkais : quâun artiste ait pensĂ© Ă Ă©riger un pigeon gĂ©ant⊠ou que les habitants passent devant sans mĂȘme le remarquer, comme si câĂ©tait parfaitement normal dâavoir Godzilla en version piaf plantĂ© au milieu des gratte-ciels.
6. đ„ Des canards dĂ©guisĂ©s en Donald Trump

Et puis, il y a ces moments oĂč tu te demandes si tu nâas pas basculĂ© dans une dimension parallĂšle. Comme quand tu tombes sur une boutique de souvenirs et que, lĂ , sur lâĂ©tagĂšre, trĂŽnent fiĂšrement des canards en plastique⊠à lâeffigie de Donald Trump. Oui, tu as bien lu. Des canards Trump ! Avec leur petite cravate orange et leur coiffure improbable. Et toi, tu te tiens lĂ , miâmort de rire, miâscandalisĂ©, te demandant qui a eu lâidĂ©e de fabriquer ça et surtout⊠qui va oser lâacheter. Ă New York, le WTF nâa vraiment aucune limite, et franchement, câest ça qui rend la ville irrĂ©sistible.
7. âïž Ăpisode 6 : Des poĂšmes Ă emporter

Au dĂ©tour dâune balade dans Central Park, je tombe sur une scĂšne improbable : une dame installĂ©e derriĂšre une petite table, tapotant frĂ©nĂ©tiquement⊠sur une machine Ă Ă©crire vintage. Pas dâiPad, pas de MacBook, non : du bon vieux clac clac clac Ă lâancienne.
Ă ses pieds, une valise avec un message simple et poĂ©tique : âASK ME FOR A POEMâ. En gros, tu tâapproches, tu donnes un mot ou un thĂšme, et elle tâĂ©crit un poĂšme personnalisĂ©, sur place, Ă la machine Ă Ă©crire. Le tout avec ses moufles, son manteau violet et son air concentrĂ© comme si elle tapait un chef-dâĆuvre destinĂ© Ă la postĂ©ritĂ©.
RĂ©sultat : tu repars de Central Park non pas avec un hot-dog, mais avec un poĂšme unique, Ă©crit juste pour toi. Jâai hĂ©sitĂ© Ă lui demander un texte sur âles Ă©cureuils obĂšses du parcâ mais jâai eu peur de la vexer.
New York, câest le seul endroit oĂč tu peux te faire prescrire un poĂšme comme dâautres prennent un cafĂ© Ă emporter.
8. đ Des burgers qui dĂ©fie les lois de la gravitĂ©

Ă New York, tout est plus grand. Les buildings, les Ă©crans⊠et visiblement, les burgers. Un soir, je me suis retrouvĂ© face Ă un Burger qui faisait littĂ©ralement concurrence Ă lâEmpire State Building.
Imagine : un burger empilĂ© sur quatre Ă©tages de pain, steak, fromage dĂ©goulinant, plantĂ© sur une brochette gĂ©ante comme si le chef sâĂ©tait dit âtiens, et si on construisait une tour de Jenga version cholestĂ©rol ?â. Jâai pris une photo pour comparer : verdict, le burger Ă©tait officiellement plus gros que ma tĂȘte.
Le serveur mâa lancĂ© un sourire en mode âgood luckâ. Autant dire quâau bout de deux bouchĂ©es, jâai su que je venais de signer pour un marathon digestif.
9.đ Une pub pour MAC plutĂŽt OlĂ© OlĂ©

Ă New York, la pub ne fait pas dans la dentelle. DĂ©jĂ quâentre les Ă©crans gĂ©ants de Times Square et les panneaux XXL qui te bombardent dâimages 24/7, ton cerveau est en surchauffe. Mais parfois, tu tombes sur des campagnes qui flirtent carrĂ©ment avec le âeuh⊠câest lĂ©gal ça ?â.
Exemple : une sĂ©rie dâaffiches pour MAC Cosmetics, dĂ©tournĂ©es dans un style carrĂ©ment olĂ© olĂ©. Les modĂšles posent en mode lingerie-shoot trĂšs assumĂ©, avec juste un Ă©norme slogan rouge âI ONLY WEAR MACâ qui cache lâessentiel (ou presque).
Tu marches dans la rue, tranquille, tu lĂšves les yeux⊠et lĂ , boum, tâas lâimpression dâavoir basculĂ© dans un mix entre Vogue, Playboy et un happening artistique underground.
New York, capitale mondiale du WTF visuel. Ici, mĂȘme la pub ressemble Ă une exposition dâart contemporain.
Les lieux insolites
10. đ Une boutique de Noel ouverte toute l’annĂ©e

C’est NoĂ«l tous les jours Ă Little Italy
Tu flĂąnes dans Little Italy, tu tâattends aux pĂątes fraĂźches, aux cannoli, aux nappes Ă carreaux rouges et blancs. Et lĂ , bam : tu tombes sur une boutique 100 % NoĂ«l. Pas en dĂ©cembre. Pas Ă lâapproche des fĂȘtes. Non, toute lâannĂ©e.
Ă lâintĂ©rieur, câest une overdose de guirlandes, boules scintillantes, PĂšre NoĂ«l en plastique et chants de NoĂ«l qui tournent en boucle comme si câĂ©tait Last Christmas en mode repeat infini. Tu passes la porte, et ton cerveau hurle : âon est en juillet, POURQUOI ?!â.
Le pire, câest que ça marche : des touristes Ă©merveillĂ©s se baladent entre les sapins artificiels dĂ©corĂ©s comme si câĂ©tait le 24 dĂ©cembre au soir. Certains ressortent mĂȘme avec une boule de NoĂ«l souvenir, alors quâil fait 35°C dehors et que tu tâapprĂȘtes Ă manger une glace au citron chez Ferraraâs.
New York, câest donc aussi ça : vivre dans une rĂ©alitĂ© parallĂšle oĂč câest NoĂ«l en permanence, mĂȘme en plein mois dâaoĂ»t.
11. đ Les parkings Ă Ă©tage

Les parkings Ă Ă©tage de New York, ces surprenants parkings permettent de stationner les voitures les unes sur les autres en plein air dans les quartiers de New York oĂč la densitĂ© urbaine est maximale. Ce qui offre un spectacle Ă©tonnant et plutĂŽt photogĂ©nique notamment le long de la High Line oĂč la grandeur du lieu est impressionnante. Ces structures offrent une solution pratique pour stationner dans une ville oĂč les espaces de stationnement sont rares. đđïž
12. đĄ Des Ă©glises au look de boite de nuit

Tu crois entrer dans une Ă©glise classique, tu tâattends aux bancs en bois grinçants, aux vitraux colorĂ©s et au silence solennel. Mais non. Ă Harlem, certaines Ă©glises ont dĂ©cidĂ© de mixer le sacré⊠avec le show Ă lâamĂ©ricaine.
Ă lâintĂ©rieur : jeux de lumiĂšres, spots colorĂ©s qui balayent la salle, une scĂšne digne dâun concert, et mĂȘme des danseurs qui accompagnent le chĆur gospel. On est plus proche dâun live de BeyoncĂ© que dâune messe du dimanche matin.
La foule lÚve les bras, ça chante, ça tape dans les mains, ça danse, le tout avec une énergie qui te soulÚve littéralement de ta chaise. Tu te demandes si tu dois crier Amen ou encore !
Bref, Ă Harlem, aller Ă la messe, câest un peu comme prendre un billet pour une soirĂ©e club version spirituelle.
13. đĄ Une pieuvre et ses copains posĂ©s devant un gare en queue de baleine

Juste dans le titre rien ne va… et pourtant! Ce jour-lĂ dans le sud de Manhattan, mon oeil est attirĂ© par une sculpture áș§ combien insolitezzzzzzzzq. Devant la gare qui ressemble Ă une Ă©norme queue de baleine prĂȘte Ă plonger dans lâocĂ©an, trĂŽnait une sculpture de pieuvre⊠accompagnĂ©e de ses copains les animaux. Oui, tu as bien lu : une pieuvre gĂ©ante en mĂ©tal, entourĂ©e dâun crocodile, dâun pingouin et dâun serpent, tous figĂ©s dans des poses improbables comme si un festival aquatique avait envahi la ville. Les passants prenaient des selfies comme si câĂ©tait la chose la plus normale du monde, et moi, je restais plantĂ© lĂ , bouche bĂ©e, Ă me demander comment Manhattan arrivait Ă rendre le bizarre carrĂ©ment cool. Entre la queue de baleine qui servait de dĂ©cor et cette mĂ©nagerie hallucinante, jâai eu lâimpression dâĂȘtre dans un rĂȘve de surrĂ©aliste un peu alcoolisĂ©.
Et voilĂ , notre petit tour dans le New York dĂ©jantĂ© touche Ă sa fin ! La grosse pomme ce n’est pas juste des grattes ciels et des taxis jaunes.Entre les sculptures qui te font te demander si lâartiste nâĂ©tait pas un peu dĂ©foncĂ©, les New Yorkers promĂšnant leurs chiens comme si câĂ©tait des stars de cinĂ©ma, les burgers qui pourraient nourrir un rĂ©giment, Et que dire des bars qui dĂ©fient toutes les lois de la dĂ©cence et passants qui semblent sortis dâun film de science-fiction… New-York ne cesse jamais de surprendre. Ce que nous avons croisĂ© ici nâest peut-ĂȘtre pas dans tous les guides touristiques, mais câest exactement ça qui fait tout le charme de cette ville. Elle te balance du bizarre, du grandiose et du WTF Ă chaque coin de rue. Alors prĂ©pare tes yeux, ton estomac et ton sens de lâĂ©merveillement et surtout prĂ©pare toi a lever les soucils plus d’une fois. Parce qu’ici c’est New York!
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