Bangkok est ma ville préférée au monde. Même quand tu crois, avoir réussi à l’apprivoiser, elle te surprend… encore, tu découvres alors un nouveau goût, un nouveau truc improbable. Et Talat noi fait partie de ces jolies surprises que la capitale thaïlandaise a à offrir.
Tout le monde connaît Yaowarat, le Chinatown officiel, celui des néons rouges et des stands de dim sum à minuit. Mais à quelques stations de là, il existe un autre quartier chinois, Talat Noi, plus discret, plus authentique, et surtout terriblement photogénique.
Ici, les vieilles façades rongées par le temps cohabitent avec des cafés arty planqués derrière des portails rouillés, les temples chinois s’entremêlent aux graffitis d’artistes locaux, et les habitants réparent encore des pièces de moteur dans la rue. Pendant ce temps-là des hipsters posent pour Instagram à deux mètres. C’est un joyeux bazar, un condensé de Bangkok dans ce qu’elle a de plus brut, de plus vivant, de plus… réel.
La première fois que j’ai visité Talat noi je n’ai pas été charmée par l’endroit. Mauvais timing, mauvais itinéraire… Je ne sais pas, mais la mayonnaise n’a pas pris. Alors lors de mon séjour en solo dans la cité des anges j’ai décidée de prendre un hôtel ici afin de m’imprégner différemment du quartier. Et la magie a opérée. J’ai adoré Talat Noi.

- 🏠 11H00: Arrivée à Talat Noi : installation au Talakkia Boutique Hotel
- 🥗 12H00: Pause déjeuner au Wallflower Café : un havre bohème à deux pas de Talat Noi
- 🛠️ 14H00: Première balade : le coin des ferrailleurs
- 🎨 16H00: Talat Noi version arty : balade dans la rue du street art
- 🏯 17H00: Escapade chez So Heng Tai : une maison chinoise figée dans le temps
- 🌅 19H00: Dîner au bord du Chao Phraya : Khao Soi au Naam 1608
- 🏛️ Deuxième journée : cap au sud vers River City Bangkok
- ☕ Début de journée au Art Focus, River City
- 🖼️ Exploration des galeries et antiquaires de River City
- 🍴 Pause déjeuner chez Sarnies : de l’atelier de bateau au festin
- 💭 Bilan de mes 2 jours en immersion à Talat noi Bangkok
- 🏮 Talat Noi : un petit résumé historique
- 🧭 Infos pratiques pour explorer Talat Noi sans te perdre (ou presque)
Jour 1 à Talat noi Bangkok
Alors, si tu veux troquer les centres commerciaux climatisés contre un labyrinthe de ruelles où chaque coin de mur raconte une histoire, suis-moi : on part explorer l’autre Chinatown de Bangkok, Talat Noi , là où le passé et le présent s’embrassent dans un nuage d’encens et de poussière de ferraille.
Accroche-toi à ton tuk-tuk, on file pour 2 jours à Talat Noi, ce petit bout de Bangkok où le temps a oublié de faire une mise à jour depuis les années 60.
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🏠 11H00: Arrivée à Talat Noi : installation au Talakkia Boutique Hotel
Première étape de cette virée : poser mon sac (et mon dos en compote) au Talakkia Boutique Hotel. Rien de clinquant ici et c’est justement ce qui fait son charme. L’hôtel se cache au bout d’une ruelle bordée d’un parking, pas l’endroit le plus glamour du coin donc, mais soit j’y vais quand même…et j’ai bien fait.
A peine passé la porte, c’est un endroit agréable et calme qui m’attend. Il est a peine 11H00 et ma chambre est prête. Double bonne surprise. Et ce n’est pas fini…
Le Talakkia, c’est un peu le camp de base parfait pour explorer le quartier : en plein cœur de Talat Noi, à deux pas des cafés arty et des temples planqués, mais suffisamment en retrait pour profiter du calme relatif (enfin… pour Bangkok). Les chambres sont simples, propres, avec cette touche thaï typique : un mélange d’ancien, de neuf et de quelques fils électriques en liberté.
Et cerise sur le pad thaï : une mini-piscine en rez-de-chaussée pour se rafraîchir après avoir crapahuté dans la chaleur moite, et un petit rooftop où siroter une bière en regardant le soleil tomber derrière les vieilles toitures du quartier. Pas d’ostentation, pas de chichi — juste le nécessaire et une bonne dose d’authenticité. Bref, le Talakkia, c’est le spot parfait pour se mettre dans le bain de Talat Noi (au sens propre comme au figuré).
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🥗 12H00: Pause déjeuner au Wallflower Café : un havre bohème à deux pas de Talat Noi
À peine arrivé et mon sac posé au Talakkia Boutique Hotel, mon estomac me rappelle qu’il n’a rien vu depuis le petit déjeuner dans l’avion. Direction donc le Wallflower Café, ce petit bijou planqué à deux pas de Talat Noi, dans le quartier voisin de Chinatown – Soi Nana (pas celui des bars douteux, l’autre, le branché).
D’extérieur, on croirait une vieille bâtisse coloniale abandonnée, envahie de plantes grimpantes. Mais à l’intérieur, c’est un mélange savoureux de vintage, de verdure et de coolitude assumée. Le genre d’endroit où les tables en bois bancales cohabitent avec des bouquets séchés suspendus au plafond, où la lumière filtre à travers les fenêtres écaillées pour venir caresser ton latte glacé.
Je m’installe sur la terrasse, où la brise apporte un peu de répit à la chaleur de Bangkok, et je commande un riz frit au porc avec un œuf poché, parfaitement doré et légèrement coulant, accompagné d’une bière bien fraîche pour faire glisser le tout. Impossible de résister ensuite à la vitrine des desserts : je choisis un gâteau au chocolat moelleux et riche, qui fond presque sur la langue à chaque bouchée. Chaque assiette, chaque gorgée, chaque carré de chocolat semble suspendre le temps, offrant une parenthèse de douceur avant la déferlante d’énergie du quartier.
Autour de moi, une faune éclectique : des étudiants thaïs venus bosser sur leurs ordis, un couple d’expats en pleine séance photo, et une grand-mère locale sirotant un thé glacé, le regard perdu dans les plantes suspendues. Ce déjeuner improvisé, c’est une pause délicieusement bohème, qui me prépare à plonger dans l’énergie brute et surprenante de Talat Noi.



🛠️ 14H00: Première balade : le coin des ferrailleurs
Je pars ensuite pour une virée digestive à la découverte du quartier. En quelques pas, je quitte le confort ventilé du Wallflower café pour plonger dans le royaume des ferrailleurs, là où le métal est roi et la rouille fait partie du décor. Ici, tout grince, tout cliquette, tout sent l’huile de moteur et le cambouis. Les trottoirs sont envahis de pièces de voitures empilées les unes sur les autres, les hommes en débardeur démontent des blocs de fer à mains nues, et les vieux ventilateurs tournent péniblement dans la chaleur.
C’est un voyage dans le temps, quelque part entre un décor de film post-apocalyptique et un musée vivant de la mécanique. À chaque ruelle, une nouvelle scène : un enfant qui joue entre deux carcasses de motos, un papy qui trie des boulons dans une boîte à biscuits, un chat paresseux couché sur un tas de métal. Et au détour d’un virage, je tombe nez à nez avec un immense robot entièrement fait de ferraille, digne d’un Transformers artisanal, soudé à partir de vieux engrenages et de pièces de moteur. Un monstre de métal, impressionnant et un peu absurde, planté là comme un gardien du quartier.
Pas très loin, trône la star locale, une vieille Mini toute cabossée et repeinte de bric et de broc, surnommée fièrement l’Antique Turtle Car. Un mélange improbable entre voiture de collection et œuvre d’art de récup’ : rouillée, rafistolée, mais toujours debout. Un peu comme Talat Noi lui-même. Les touristes prennent la pose devant, et je comprends vite que cette vieille carcasse sur roues fait partie du folklore du coin.
Talat Noi, c’est ce genre d’endroit où tu as l’impression d’avoir trouvé le cœur battant de Bangkok, brut, bruyant, mais étrangement poétique. Les bruits de marteaux remplacent les klaxons, l’odeur d’huile moteur se mêle à celle de l’encens, et soudain, tu réalises que tu viens de changer d’époque — sans même t’en rendre compte.




🎨 16H00: Talat Noi version arty : balade dans la rue du street art
Après cette immersion mécanique et métallique, je poursuis ma balade et, sans prévenir, le décor change du tout au tout. Finis les moteurs démontés et les piles de boulons : la ferraille laisse place aux fresques. Les murs se couvrent soudain de couleurs éclatantes, de dragons géants, de portraits énigmatiques et de calligraphies chinoises stylisées. Bienvenue dans la rue du street art de Talat Noi, ce couloir visuel où les artistes ont remplacé les marteaux par des bombes de peinture.
Et le plus magique, c’est que les artistes sont là, en pleine action. Armés de leurs bombes colorées, perchés sur des escabeaux branlants, ils tracent des contours précis sous la chaleur moite. La peinture coule, les rires fusent, les passants s’arrêtent pour regarder, commenter, prendre des photos. On sent une vraie énergie créative flotter dans l’air, un mélange d’odeur de peinture fraîche et de poussière de ruelle.
C’est un vrai choc visuel : chaque mur raconte une histoire, souvent inspirée des racines chinoises du quartier. Un peu plus loin, une grand-mère vend des fruits sous un graffiti de panda géant, comme si de rien n’était. Les chats errants posent fièrement devant des œuvres murales, les touristes se contorsionnent pour la photo parfaite, et moi, je me balade le nez en l’air, complètement hypnotisé.
Le contraste est saisissant : un instant tu marches au milieu de moteurs éventrés, et la minute suivante, tu te retrouves dans une galerie d’art à ciel ouvert. Le charme de Talat Noi, c’est justement ça : cette cohabitation improbable entre la rouille et la couleur, entre la poussière et la créativité.
Je m’arrête devant une fresque représentant un enfant chinois soufflant sur un nuage de peinture rouge, symbole du renouveau du quartier. Et quelque part, je me dis que c’est exactement ce que Talat Noi est en train de faire : se réinventer sans se renier.




🏯 17H00: Escapade chez So Heng Tai : une maison chinoise figée dans le temps
En continuant ma balade, je tombe sur un portail en bois sculpté derrière lequel se cache un petit bijou : la So Heng Tai House, une demeure chinoise vieille de plus de deux siècles, miraculeusement préservée au cœur du tumulte de Bangkok. Passer la porte, c’est comme remonter le temps — les pavés craquent, les poutres grincent, et l’air sent le bois ciré et le thé au jasmin.
Cette maison, toujours habitée par les descendants de la même famille, est un véritable musée vivant. Dans la cour intérieure, dans le bassin il serait possible de faire un baptème de plongée (oui, tu as bien lu). Le jour de ma visite la piscine était déserte, mais en cherchant il doit être possible de réserver si le coeur t’en dit. Et c’est surtout la preuve que même les lieux historiques à Bangkok savent se réinventer. Les murs racontent l’histoire des marchands chinois venus s’installer ici, les portraits jaunis des ancêtres te fixent depuis les cadres poussiéreux, et chaque recoin semble chuchoter un secret d’un autre siècle.
L’entrée de la So Heng tai te coutera 50 bahts. La visite est agréable mais ne mérite pas a mon sens un déplacement juste pour ca. Par contre contre vu le prix modique de l’accès si tu es dans le coin il serait dommage de t’en priver.


🌅 19H00: Dîner au bord du Chao Phraya : Khao Soi au Naam 1608
Après une après-midi à arpenter Talat Noi, ses ruelles, ses fresques et ses vieilles maisons chinoises, le soleil commence à décliner derrière les toits effondrés et les lanternes rouges du quartier. Je me dirige vers le fleuve Chao Phraya, qui scintille sous les derniers rayons de lumière, et me retrouve devant le Naam 1608, un petit resto planqué juste sur le bord de l’eau, repéré plus tôt dans la journée.
La terrasse donne directement sur le fleuve : le bruit des bateaux-taxis, le clapotis de l’eau contre les quais, et les reflets des pagodes et des lampions créent un décor presque irréel. Je m’installe à une table en bois légèrement branlante, le vent tiède caressant mon visage.
Au menu, je choisis un Khao Soi, le fameux curry de nouilles du nord de la Thaïlande, avec ses pâtes jaunes délicatement croustillantes sur le dessus, baignées dans une sauce onctueuse au curry et lait de coco, parfumée de citronnelle et de gingembre. Chaque bouchée est un équilibre parfait entre douceur et épices, relevée juste ce qu’il faut par le jus de citron vert et les pickles de légumes servis à côté.
Pour accompagner le tout, une eau minérale bien fraîche ciglée au nom du resto (la classe) que je savoure en regardant les bateaux passer lentement sur le fleuve. La lumière dorée qui se reflète sur l’eau, les oiseaux qui s’envolent au loin, et les discussions des habitants qui terminent leur journée créent une ambiance douce et presque méditative.
Pour le dessert, je craque pour une petite douceur locale, un mélange de fruits et de noix de coco, à déguster en regardant le soleil disparaître derrière les toits de Bangkok. Ce dîner au bord du Chao Phraya, simple mais parfait, scelle cette journée à Talat Noi : un mélange de découverte, de couleurs, d’odeurs et de saveurs, avec le fleuve pour témoin silencieux.


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Jour 2 à Talat noi Bangkok
🏛️ Deuxième journée : cap au sud vers River City Bangkok
Nouvelle journée, nouvelle aventure ! Après mon immersion intense dans Talat Noi, je décide de descendre un peu plus au sud de Bangkok pour explorer River City, ce centre artistique et commercial perché juste au bord du Chao Phraya. L’endroit est un savant mélange de galeries d’art contemporain, d’antiquaires et de boutiques design, le tout avec une vue imprenable sur le fleuve.
Dès l’entrée, on comprend que ce n’est pas un simple centre commercial : les murs sont ornés d’œuvres modernes, les galeries dévoilent des sculptures en bronze et des peintures vibrantes, et chaque recoin semble inviter à la découverte. On peut y flâner entre stands d’antiquités asiatiques, galeries de photographies et boutiques d’artisanat raffiné, en passant d’un monde à l’autre sans effort.
Le charme de River City, c’est aussi sa position au bord de l’eau : on peut s’installer dans un café ou sur une terrasse pour observer les bateaux passer lentement, tout en discutant avec des galeristes passionnés ou en feuilletant des catalogues d’exposition. C’est un endroit où l’art rencontre le quotidien, et où même le simple fait de marcher entre les étals devient une expérience sensorielle.
☕ Début de journée au Art Focus, River City
Avant de plonger dans les galeries et antiquaires de River City, je commence par une pause café bien méritée au Art Focus, un endroit qui mérite à lui seul le détour. Dès l’entrée, l’énergie créative frappe : murs couverts de photos et d’illustrations, étagères chargées de vinyles et d’objets design, mobilier minimaliste et lampes industrielles. C’est un café, une galerie et un espace de coworking à la fois, pensé pour surprendre et inspirer.
Je commande mon café matinal, bien serré, accompagné d’un petit gâteau maison, et m’installe près d’une fenêtre donnant sur le Chao Phraya. Le fleuve scintille sous la lumière du matin, les bateaux glissent lentement, et le parfum du café se mêle à l’air frais chargé d’odeurs de Bangkok. Autour de moi, étudiants, touristes et amateurs d’art se croisent, chacun absorbé par son univers, mais tous partageant cette atmosphère singulière.
C’est le début parfait de la journée : un moment suspendu pour se réveiller, admirer le fleuve et se mettre dans l’esprit créatif de River City, avant d’aller explorer ses galeries d’art contemporain, ses antiquaires et ses boutiques design.




🖼️ Exploration des galeries et antiquaires de River City
Café terminé et esprit réveillé, je pars arpenter les couloirs de River City, un lieu étonnant où l’art asiatique contemporain et les antiquités se côtoient sans jamais se marcher sur les pieds. Chaque étage révèle son lot de trésors : des sculptures en bronze finement ciselées, des porcelaines délicates aux motifs chinois traditionnels, des peintures modernes aux couleurs éclatantes, et même des pièces de mobilier ancien qui semblent tout droit sorties d’un autre siècle.
Ce qui frappe ici, c’est la variété et la singularité des objets : un stand présente des estampes japonaises anciennes à côté d’un atelier de calligraphie moderne, tandis qu’une galerie voisine expose des œuvres contemporaines de jeunes artistes thaïlandais. Je me perds volontairement dans ces espaces, le nez en l’air et l’appareil photo à portée de main, attiré par chaque détail, chaque texture, chaque éclat de couleur.
Entre deux galeries, je prends un moment pour regarder le fleuve par les grandes baies vitrées. Les bateaux continuent de passer, les pêcheurs s’activent et les reflets des gratte-ciels se mêlent aux couleurs vives des galeries. River City, c’est ce mélange unique d’art, d’histoire et de vie quotidienne, où chaque pas est une nouvelle découverte et chaque objet raconte une histoire.
Mon exploration de Bangkok en solo m’aura permit de confirmer que la cité des anges est une ville hyper tournée vers l’art sous toutes ses formes qui n’a rien a envier à New York ou Paris. Apres ma visite du Moca Museum un peu plus tôt dans la semaine, le river city aura réussi lui aussi a me surprendre. Comme quoi à Bangkok il se cache toujours une nouvelle révélation.




🍴 Pause déjeuner chez Sarnies : de l’atelier de bateau au festin
Après ma matinée à flâner entre galeries et antiquaires, je décide de partir déjeuner chez Sarnies, une adresse bien connue de Bangkok. Le lieu a ce charme brut qui me parle tout de suite : un ancien atelier de bateaux réhabilité en restaurant, avec ses poutres en bois apparentes, ses chaînes suspendues et son mobilier mixant industriel et vintage. On sent encore l’odeur du bois et de l’huile, transformée en un parfum de café fraîchement moulu et de plats mijotés.
Je m’installe, commande un plat savoureux — un sandwich copieux avec des légumes grillés et du pain maison, accompagné d’un jus de fruit frais — et profite de l’ambiance. Les serveurs vont et viennent, les locaux discutent à voix basse, et l’endroit respire la tranquillité tout en restant vivant. C’est le genre de pause parfaite pour reprendre des forces avant de replonger dans la jungle urbaine de Bangkok.
Repus, je remonte ensuite à mon hôtel, récupère mes affaires et me prépare à quitter Talat Noi pour un nouveau terrain de jeu. Cette fois, cap sur un quartier plus moderne, dynamique, avec des gratte-ciels qui tutoient le ciel et une vie animée jusque tard dans la nuit. Les contrastes entre les ruelles anciennes de Talat Noi et ce nouvel environnement vont promettre une autre facette de Bangkok, où le traditionnel rencontre le contemporain dans un mélange fascinant et souvent imprévisible.


💭 Bilan de mes 2 jours en immersion à Talat noi Bangkok
Talat Noi, c’est un peu le petit frère rebelle de Chinatown : moins clinquant, plus sincère, un brin poussiéreux mais follement attachant. Le genre d’endroit où tu peux flâner trois heures sans voir le temps passer, appareil photo à la main et sourire collé au visage.
Alors, si tu veux voir un Bangkok plus vrai, plus vivant, et carrément plus cool, oublie les centres commerciaux et viens te perdre ici. Talat Noi ne te promet rien… mais il t’offrira tout.
🏮 Talat Noi : un petit résumé historique
Talat Noi, littéralement « le petit marché » en thaï, est l’un des quartiers les plus anciens de Bangkok, niché sur la rive est du Chao Phraya. Son histoire commence il y a plus de deux siècles, lorsque des marchands chinois de la communauté Teochew s’y installent pour commercer et vivre à proximité du fleuve, qui était alors l’artère principale du commerce. Ces familles ont fondé des maisons en bois, des temples et des ateliers qui existent encore aujourd’hui, donnant au quartier ce charme d’antan mêlé à une authenticité préservée.
Talat Noi a longtemps été un centre industriel et artisanal, où se côtoyaient ateliers de mécanique, garages et ferrailleurs, tout en conservant des temples chinois et des autels familiaux. C’est ce mélange unique de tradition chinoise, artisanat populaire et activité portuaire qui a façonné son identité.
🧭 Infos pratiques pour explorer Talat Noi sans te perdre (ou presque)
📍 Comment y aller :
- Le plus simple : descends à la station MRT Hua Lamphong (sortie 1) et marche une dizaine de minutes.
- Tu peux aussi venir en bateau Chao Phraya Express jusqu’à Pier Ratchawong et remonter tranquillement vers Talat Noi.
- Et si tu tiens absolument à faire ton touriste, un tuk-tuk fera très bien l’affaire (prépare juste ton talent de négociateur).
⏰ Quand venir :
- Le matin, c’est calme et parfait pour flâner dans les ruelles sans la foule.
- L’après-midi, les cafés ouvrent, la lumière devient sublime pour les photos.
- Le soir, le quartier se vide un peu, mais certains spots au bord du fleuve sont encore plus magiques au coucher du soleil.
🕒 Combien de temps prévoir :
Compte une demi-journée tranquille : assez pour explorer, boire deux cafés, manger trois choses, et prendre cinquante photos de portes rouillées. Si tu cherches a approfondir comme je l’ai fais, 2 jours sur place sont parfait, en prenant le temps de flaner tu ne t’ennuieras pas.
💰 Budget :
- Entrée : gratuite (ton sens de l’orientation est la seule monnaie requise).
- Cafés : entre 100 et 200 bahts le latte arty.
- Street food : 50 bahts pour un festin.
- Sourires des habitants : offerts.
📸 À ne pas manquer :
- Le café Hong Sieng Kong et sa déco vintage.
- Les ruelles du Soi Wanit 2.
- Les fresques murales et graffitis éparpillés partout.
- L’église Holy Rosary et les temples chinois voisins.
⚠️ Petit conseil bonus :
Porte des chaussures fermées (les ruelles aiment surprendre avec des flaques douteuses) et garde un œil sur ton GPS — Google Maps a tendance à paniquer ici. Mais c’est justement ce qui fait tout le charme du quartier : se perdre fait partie du jeu.
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