entree-chateau-de-versailles-paris

C’est pas Versailles ICI ! ben si en fait

Au cours de l’une de mes virées mensuelles à Paris, nous décidons d’aller visiter Versailles, le royaume des dorures, des miroirs et des touristes armés de perches à selfie. Il paraît qu’ici, chaque pierre raconte l’histoire de la grandeur française et accessoirement du mec qui s’est autoproclamé Roi Soleil. Bref, j’enfile mes baskets, je prends un café bien serré, et me voilà en route pour le plus grand show baroque de France. 👑

Comme beaucoup, ma dernière visite au Château de Versailles remonte à une époque où je portais un sac à dos trop grand et où j’étais plus intéressée par le trafic de billes dans le bus que par Louis XIV. Oui, je parle de la fameuse sortie scolaire : celle où on ne retenait rien de la visite parce que… trop jeune pour être intéressée par les vieux bâtiments, aussi grandioses soient-ils. Depuis, les années ont passé, les selfies ont remplacé les pellicules, et je me suis dit qu’il était temps de retourner voir si le Roi-Soleil brillait toujours autant. Verdict : il n’a pas pris une ride (contrairement à moi).

Notre visite du château de Versailles

Il est 17h tapantes un mardi d’octobre lorsque nous débarquons devant les grilles dorées du château de Versailles. Le soleil commence à décliner, les touristes s’éparpillent, et nous, on arrive pile à l’heure où tout le monde commence à regagner son bus sur le parking. Timing royal, non ?

Il reste encore pas mal de monde malgré tout. Heureusement, nous avons réservé en amont une visite via GetYourGuide, la plateforme magique qui te sauve des files d’attente interminables et des crises de nerfs. 21 € le billet, accès “coupe-file”. Grâce à ce précieux sésame, pas besoin de faire la queue avec la foule des mortels. On se glisse presque l’air de rien, façon “oh, c’est juste une petite visite chez un ami du XVIIe siècle”.

Devant les grilles, le spectacle est déjà grandiose : dorures qui rutilent, touristes qui mitraillent, pigeons qui paradent. Et nous, le sourire en coin, prêts à marcher sur les traces du Roi Soleil… ou au moins à vérifier si son goût pour le bling bling était vraiment légendaire.

galerie-des-batailles-tableau-versailles

Les appartements du roi

Dès le hall d’entrée, on comprend que Louis XIV n’avait pas exactement le sens de la sobriété. Tout brille, tout scintille, tout respire la démesure. On dirait que quelqu’un a dit : “Fais-moi un petit truc chic, mais sans retenue aucune.” Des plafonds si hauts qu’on se demande si les nuages n’y font pas parfois la sieste, des marbres de toutes les couleurs, et des fresques qui te donnent un torticolis à force de les admirer.

On commence par les Appartements du Roi, parce que bon, autant aller droit au but. Là, c’est l’orgie de dorures, de velours et de portraits à perruques. Chaque pièce semble vouloir te rappeler que le type qui vivait ici se prenait (littéralement) pour le centre de l’univers. La Chambre du Roi, surtout, c’est quelque chose : le lit est surélevé, drapé de brocards rouges et dorés, et entouré d’une balustrade. Oui, oui, même dans sa chambre, le Roi avait un public. Imagine le concept : “Mesdames et messieurs, ce matin, Sa Majesté se lève !”

plafond-peint-versailles
chambre-royale-versailles
chapelle-chateau-de-versaille

La chapelle du chateau

Premier moment wouahou, la chapelle du château de Versailles. Nous l’admirons d’abord du rez-de-chaussée, pour se mettre dans l’ambiance pieuse, puis on se faufile dans un escalier à vis niché dans l’épaisseur des murs, façon mission secrète. Arrivé à l’étage, la tribune royale nous accueille : c’est là que Louis XIV, confortablement installé dans ses appartements, pouvait assister aux offices sans se mêler à la foule. Cinquième chapelle du château et achevée en 1710, Louis XIV a eu la joie de la découvrir… à 72 ans, autant dire qu’il avait bien mérité le spectacle ! Le plafond peint par Coypel nous hypnotise littéralement, et les sculptures de Coustou ne sont pas en reste : on se croirait presque dans une bande dessinée baroque grandeur nature. Bref, un petit bijou architectural qui te donne envie de lever les yeux… et le respect.

galerie-des-batailles-versailles

La galerie des batailles

Bienvenue dans la Galerie des batailles, la salle qui te transforme instantanément en étudiant d’Histoire… mais en mieux, parce que là, pas de prof pour te faire réciter ! Souhaitée par Louis-Philippe au XIXe siècle, cette immense galerie fait furieusement penser aux salles du Louvre : plafond haut, murs chargés, et un peu cette impression qu’on va se faire écraser par la grandeur. Ici, chaque tableau célèbre une victoire française, des batailles mythiques aux généraux héroïques, sur plusieurs siècles. Entre les armures, les canons peints et les visages héroïques, tu te surprends à chuchoter “c’est pas moi, mais ça claque quand même !”. Bref, un vrai voyage dans le temps qui te rappelle que l’Histoire, ça peut aussi donner des frissons… sans devoir passer un examen après.

Un peu plus loin, on traverse la Salle du Conseil, la Salle des Gardes, et toutes ces pièces où il se passait mille intrigues — alliances, trahisons, ragots d’époque. Bref, un peu comme une série Netflix, mais sans le Wi-Fi.

galerie-des-glaces-chateau-de-versailles

La galerie des glaces

Puis nous arrivons au clou de la visite. La Galerie des Glaces. Rien que le nom claque. On entre et, d’un coup, tout le monde ralentit le pas, bouche entrouverte, téléphone dégainé. 73 mètres de miroirs, de lustres, de dorures, de moulures, de plafonds peints — bref, le jackpot du bling-bling royal. La lumière du soir s’y reflète à l’infini, dans un ballet doré qui ferait pâlir d’envie n’importe quel réalisateur de cinéma. D’ailleurs, impossible de ne pas penser à un plan de Sofia Coppola : la musique baroque en fond, le bruissement des robes, les murmures des courtisans… et nous, au milieu, version touristes éblouis mais ravis.

On s’imagine très bien les bals fastueux, les alliances scellées entre deux coupes de champagne, les courtisans qui minaudent dans les reflets des miroirs. Et, évidemment, Louis XIV, trônant dans un coin (façon “je sais que tout le monde me regarde, et j’adore ça”). Le seul hic ? C’est blindé. Le glamour est un peu mis à mal quand tu te fais bousculer par un groupe armé de perches à selfie. Mais bon, on pardonne tout à Versailles. Parce qu’ici, même en plein bain de foule, tu sens que t’es dans un lieu qui respire la mégalomanie assumée — et franchement, c’est beau à voir.

Les appartements de la reine

Ensuite, place aux Appartements de la Reine, plus délicats, plus fleuris. Les tentures pastel, les motifs floraux, les dorures plus “subtiles” (tout est relatif). On y découvre la fameuse Chambre de Marie-Antoinette, où l’on devine encore le parfum poudré des perruques et la tension du matin de son arrestation. Spoiler : ambiance moins “fête du siècle”, plus “fin de règne”.

À chaque salle, on est ballotté entre émerveillement et incrédulité : “Mais qui nettoyait tout ça ?” et “Combien de temps pour dépoussiérer un seul lustre ?”. Le genre de visite qui te fait réfléchir à ta propre déco d’appartement (“Bon, finalement, le beige Ikea, c’est pas si mal”). Les appartements de la reine furent mon endroit préféré. Bien que fastueuse aussi la déco y est beaucoup moins bling bling et plus douce.

Et le plus beau dans tout ça ? Quand on ressort, le soleil déclinant vient faire briller les dorures des grilles une dernière fois, comme si Versailles nous disait : “Allez, petits roturiers, vous avez eu votre dose de grandeur, retournez dans le monde des mortels.”

entree-batiment-de-la-reine-versaillles
chambre-royale-versailles
couloir-appartements-de-la-reine-versailles
appartement-de-la-reine-chateau-de-versailles

Les jardins et le grand Canal

En sortant du château, on s’attendait à une chouette promenade dans les jardins de Versailles, façon clip au ralenti avec le vent dans les cheveux. Mais… non. Cruelle désillusion : en ce mois d’octobre, les jardins étaient payants. Oui, oui, payants. Parce qu’il y avait un spectacle — les fameuses Grandes Eaux Musicales — et que visiblement, Louis XIV continue à faire rentrer de l’argent, même trois siècles après sa mort.

Du coup, pas de balade libre entre les haies taillées au cordeau, ni de photo cliché devant le bassin d’Apollon. On s’est contenté de les admirer de loin, depuis la terrasse, le nez collé à la rambarde comme deux gamins devant une vitrine de pâtisserie. Et franchement, même à distance, le spectacle vaut le détour. Les allées s’étendent à perte de vue, parfaitement symétriques, comme si le Roi Soleil avait sorti sa règle et dit : “Pas un brin d’herbe de travers, sinon c’est le bagne.”

Le Grand Canal, au fond, miroitait dans la lumière dorée de fin de journée. On distinguait au loin quelques barques glissant mollement sur l’eau — probablement des visiteurs plus prévoyants (ou plus fortunés) que nous. Le tout dans une ambiance paisible, presque irréelle, avec les arbres qui commençaient à roussir sous l’automne.

Alors oui, on aurait adoré déambuler entre les fontaines et jouer les courtisans d’un jour, mais à défaut, on a savouré les jardins de Versailles vue de la fenetre du 1ER étage.

jardin-chateau-versailles
Powered by GetYourGuide

Le bilan de notre visite du chateau de Versailles

Quand on repasse les grilles de Versailles en sens inverse, le soleil décline, le ciel se teinte d’un rose poudré tout droit sorti d’un tableau du XVIIIe, et on se dit qu’on vient quand même de visiter l’un des monuments les plus mythiques du pays. Rien que ça.

La visite, soyons clairs, était très sympathique. On ne va pas faire les blasés — c’est grandiose, c’est chargé d’histoire, et c’est un sacré morceau d’ego royal transformé en chef-d’œuvre architectural. Mais… (parce qu’il y a toujours un “mais”)… il nous a un peu manqué l’effet waouh. Tu sais, celui qui te scotche sur place, la mâchoire décrochée, les yeux en mode emoji étoilés.

En comparaison, le Palais des Doges à Venise, par exemple, nous avait carrément cloués sur place. Là-bas, chaque salle te raconte une histoire, chaque escalier te transporte dans un film de cape et d’épée. À Versailles, tout est magnifique, mais… comment dire… tout est juste “posé” là. Pas vraiment de mise en scène, pas d’atmosphère dramatique ou d’éclairage qui te plonge dans le rêve royal. On se balade dans une suite de pièces sublimes, certes, mais un peu comme dans un musée classique où il manque ce petit grain de magie.

Et puis il y a le monde. Ah, le monde ! Une véritable marée humaine qui avance au ralenti dans la Galerie des Glaces, au point qu’on se demande si Louis XIV n’aurait pas instauré un couvre-feu touristique s’il voyait ça. Entre les perches à selfie, les groupes avec audioguides hurlants et les gens qui se battent pour choper “LA” photo sans visage inconnu derrière… on a vite compris pourquoi le Roi avait besoin d’autant d’espace : pour fuir la foule.

Résultat : après un bon bain de foule royal, on était franchement contents de retrouver un peu d’air frais. La sortie avait un goût de liberté retrouvée, un petit plaisir simple de marcher sans frôler un touriste japonais à chaque pas. On a jeté un dernier regard aux dorures qui brillaient sous le crépuscule et on s’est dit : “Bon, c’était quand même chouette… mais une fois, ça suffit.”

Alors oui, Versailles reste un monument incroyable, un symbole absolu du bling-bling à la française, mais pas forcément le lieu qui t’embarque par l’émotion. Une belle visite, sans coup de foudre. Et après tout, ce n’est pas grave : tous les rois ne peuvent pas nous faire tourner la tête.

c-est-pas-versailles-ici-ben-si-en-fait
citation-je-te-laisse-marie-antoinette-ca-va-couper

Les p’tites infos WTF sur Versailles

👑 1. Le roi se levait… en public.


Oui, tu as bien lu. Le fameux “Lever du Roi” était un rituel officiel : ministres, courtisans et favoris étaient conviés pour assister à Louis XIV qui… sortait du lit. Imagine la scène aujourd’hui : une trentaine de personnes dans ta chambre pendant que tu cherches ton peigne. Et le pire ? C’était un privilège d’y assister. Certains attendaient des années pour voir Sa Majesté enfiler ses chaussettes.


🍽️ 2. Le roi mangeait aussi… en public.


Le “Grand Couvert”, c’était le dîner du roi en présence de la cour. Louis XIV dînait à une table surélevée pendant que tout le monde regardait (et salivait). Ambiance : télé-réalité du XVIIe siècle. Et attention, seuls les plus chanceux pouvaient rester dans la pièce — les autres regardaient depuis la porte. Bon appétit !


🚽 3. Il n’y avait presque pas de toilettes.


Sous toutes ces dorures, les commodités, c’était pas ça. Peu de toilettes, pas d’eau courante, et des courtisans qui faisaient leurs petites affaires… derrière les rideaux ou dans les couloirs. Oui, Versailles sentait parfois moins “fleur royale” que “festival médiéval en été”.


💋 4. La vie à la cour, c’était “Gossip Girl” avant l’heure.


Rumeurs, alliances, jalousies, coups bas : tout y passait. On se mariait, on complotait, on flirtait et on se trahissait au rythme des bals et des chuchotements dans les antichambres. Une cour qui aurait rendu jalouse n’importe quelle saison de “Game of Thrones”. (Sauf qu’ici, personne ne finissait décapité dans le trône… enfin, pas avant la Révolution 😅).


💰 5. Le château a coûté une fortune.


À l’époque, Versailles, c’était le chantier du siècle. On estime que le coût total équivaut aujourd’hui à plus de 2 milliards d’euros. Et tout ça pour une résidence que Louis XIV a, au final, habitée à peine 30 ans. Moralité : le bling-bling, ça coûte un bras.


🌳 6. Les jardins ? Un cauchemar d’entretien.


Chaque jour, il fallait des centaines de jardiniers pour tailler, arroser et faire briller les parterres. Et comme les fontaines ne pouvaient pas toutes fonctionner en même temps, les jardiniers les allumaient au passage du roi pour lui donner l’illusion d’un parc magique. Littéralement du théâtre hydraulique.


🎭 7. Versailles, c’était aussi un parc d’attractions pour l’ego royal.


Entre les fêtes, les feux d’artifice, les opéras et les ballets, le Roi Soleil avait fait de Versailles un gigantesque décor à sa gloire. Un influenceur avant l’heure, quoi. Il voulait qu’on se souvienne de lui comme du mec “plus brillant que le soleil”. Objectif atteint.

🎬 Versailles à travers les films & documentaires

  1. 🎞️ Marie-Antoinette (2006, Sofia Coppola)
    Le Versailles le plus pop et stylisé du cinéma. Costumes somptueux, bande-son rock (The Strokes, Bow Wow Wow, Siouxsie & The Banshees…) et une Kirsten Dunst irrésistible en reine incomprise. Le film a été tourné dans le vrai château, donc oui, ces dorures que tu vois à l’écran… c’est du vrai Versailles.
  2. 👑 Si Versailles m’était conté… (1954, Sacha Guitry)
    Une grande fresque historique racontant plusieurs siècles de vie versaillaise. Ton arrière-grand-mère l’adorait, et pour cause : c’est un classique absolu.
  3. 📺 Versailles (série, 2015–2018)
    Trois saisons de drames, de trahisons et de perruques parfaitement brushées. On suit la construction du château et les coulisses du pouvoir de Louis XIV, façon “Game of Thrones” à la française.
  4. 🎭 Ridicule (1996, Patrice Leconte)
    Une satire mordante de la cour versaillaise sous Louis XVI. Dialogue ciselé, intrigue politique et humour grinçant — parfait si tu veux du brillant sans dorure creuse.
  5. 📽️ The Rise and Fall of Versailles (ZED, documentaire)
    Une série documentaire fascinante qui retrace le règne de Louis XIV à Louis XVI. Idéal pour comprendre comment un château est devenu le symbole d’un monde qui s’effondre.
  6. 🎥 The Secret Versailles of Marie-Antoinette
    Un docu immersif dans le Hameau de la Reine, ce petit coin bucolique où Marie-Antoinette jouait à la fermière chic.
  7. 🏰 Versailles Rediscovered: The Sun King’s Vanished Palace (2018)
    Reconstitution 3D incroyable du Versailles disparu. Pour les passionnés d’histoire et d’architecture.
  8. 🌅 Greatest Journeys: France – Journeys of the Sun King
    Un documentaire accessible, parfait pour se mettre dans l’ambiance avant ta visite.
  9. 🎬 The Queen of Versailles (2012)
    Rien à voir avec Louis XIV — mais fascinant : un couple américain construit une réplique kitsch de Versailles en Floride. Le rêve bling-bling version moderne.
  10. 🎞️ Versailles (2008, Pierre Schoeller)
    Film social et contemporain, avec Guillaume Depardieu. Rien à voir avec les perruques, mais intéressant pour le contraste entre faste et précarité moderne.

📚 À lire absolument : Versailles dans les livres

  1. 👑 Vivre à la cour de Versailles en 100 questions (Mathieu Da Vinha)
    Ludique et instructif, répond à toutes les petites et grandes curiosités sur la vie à la cour.
  2. 📖 Versailles : Histoire, Dictionnaire et Anthologie (Da Vinha & Masson)
    Encyclopédique et complet. Idéal pour plonger profondément dans le château et ses habitants.
  3. 🌸 Versailles (Maïté Labat & Jean-Baptiste Veber)
    Beau-livre illustré, parfait pour se régaler des images et découvrir l’architecture.
  4. 🛏️ Le Siècle de Louis XIV (Voltaire)
    Classique, contextualise le règne de Louis XIV et la naissance de Versailles.
  5. 🍽️ Life at the Palace of Versailles (Cécile Guibert-Brussel)
    Illustré et grand public, pour s’imprégner facilement de la vie de cour.
  6. 🐱 The Cat and the King (Louis Auchincloss)
    Roman historique, intrigue et personnages au cœur de la cour du Roi Soleil.
  7. 🎭 The Royal Court of Versailles Survival Guide
    Guide fun et léger, anecdotes et humour sur la vie à la cour.
  8. 📚 Visitors to Versailles: From Louis XIV to the French Revolution
    Explore l’expérience des visiteurs dans le château au fil des siècles.
  9. 🏰 Versailles: A Biography of a Palace (Tony Spawforth)
    Histoire complète du château, de sa construction à la Révolution.
  10. 🕰️ The Age of Louis XIV (Voltaire)
    Pour compléter la compréhension historique du contexte versaillais.

combien de temps faut-il pour visiter le château de Versailles ?

Eh bien, tout dépend de ton niveau de résistance à la dorure et aux tableaux de rois en perruque.

  • 👉 Si tu veux juste cocher “Versailles” sur ta bucket list et faire un petit coucou à la Galerie des Glaces avant de filer, compte 2 à 3 heures.
  • 👉 Si tu veux prendre ton temps, te perdre dans les jardins, voir les Trianons et la maison de Marie-Antoinette (spoiler : elle avait du goût), prévois une journée complète.
  • 👉 Et si tu es du genre à lire chaque panneau explicatif, écouter l’audioguide en entier et t’émerveiller devant chaque moulure… alors, prépare-toi à y passer ta vie.

Quel est Le meilleur moment pour visiter Versailles?

Le meilleur moment comme partout dans le monde, c’est tôt. Très tôt. Genre le moment où ton cerveau se demande encore pourquoi tu n’es pas resté au lit. Les portes ouvrent généralement vers 9 h, et à 9 h 01, tu veux déjà être dedans. À cette heure-là, tu profites encore du calme relatif, tu peux flâner dans la Galerie des Glaces sans te prendre un coup de sac à dos. Et tu auras même une chance d’avoir une photo sans 47 inconnus en arrière-plan.

  • 🗓️ Côté jour, évite les mardis (les musées parisiens sont fermés le lundi, donc tout le monde débarque à Versailles le lendemain) et les week-ends (sauf si tu adores la foule et les files d’attente façon Disneyland).
  • 🌷 Et si tu veux voir les jardins à leur apogée, vise le printemps ou le début de l’été : les fontaines chantent, les fleurs explosent, et le domaine ressemble à un décor de film romantique.

En résumé : viens tôt, évite le mardi, choisis un jour ensoleillé, et tu pourras presque te prendre pour Louis XIV sans devoir jouer des coudes.

Lucie

Je suis Lucie, la créatrice du blog Jipsee.fr Je partage ici mes carnets de voyage et autres découvertes à travers le monde. Bonne lecture.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *