Les restaurants atypiques de Bangkok

Faire une pause en regardant passer le train au Jack coffee

Au fond d’une ruelle étroite, quelque part dans le tumulte du marché de Pratunam, se cache un petit trésor de café : le Jack Coffee. Ce n’est pas le genre d’adresse clinquante qu’on repère du premier coup d’œil, non. Il faut s’aventurer un peu, et surtout ne pas se laisser intimider par le joyeux chaos ambiant.

Laisse-toi guider par l’adresse, sur google map. Puis, une fois passé, une ruelle étroite faite d’un fouillis de bric-à-brac, de stands de street food improbables, et d’une colonie de chats installés sur les trottoirs. Tu déboucheras sur un petit coin suspendu hors du temps. Là, entre les murs défraîchis et les rails qui traversent le décor, le Jack Coffee apparait.

La patronne — enfin, je suppose que c’est elle — m’accueille avec un sourire chaleureux qui me met tout de suite à l’aise. Elle me sert un américano, et sans que je demande quoi que ce soit, elle glisse avec un petit thé au jasmin « pour le plaisir ». Ce genre de gestes simples, mais qui donne immédiatement du baume au coeur.

Je m’installe sur la minuscule terrasse improvisée, à quelques pas à peine de la voie ferrée. L’ambiance est tranquille, je regarde passer les habitants, jusqu’au moment où un train surgit — au ralenti, mais tout de même impressionnant — à quelques mètres seulement. Le frisson est réel, mais l’expérience en vaut la peine.

Voiçi une adresse plus si secrète, mais qui garde encore cette atmosphère authentique et un brin confidentielle. Un vrai coup de cœur, à découvrir sans tarder, avant qu’Instagram n’en fasse son prochain spot du moment.

Un dessert au milieu des fleurs séchées au Wallflower Café

Tu sais, dans la vie, il y a des moments où tu pousses une porte sans trop savoir ce qui t’attend derrière, et tu te retrouves dans un endroit tellement beau que t’as l’impression d’avoir pénétré dans un tableau Pinterest en 3D. C’est exactement ce qui m’est arrivé au Wallflower Café, planqué dans une ruelle tranquille du quartier de Chinatown, entre un vendeur de nouilles au wok en feu et un vieux garage qui semble abandonné.

Je cherchais juste un endroit pour m’asseoir, fuir la chaleur moite et me reposer les pieds après avoir arpenté Yaowarat comme la touriste que je suis. Et puis je suis tombé sur cette façade improbable, à moitié recouverte de plantes grimpantes, avec une vieille enseigne rouillée. Rien ne criait « café stylé » — et pourtant, j’ai eu comme un pressentiment.

J’entre. Et là… wow. L’endroit est littéralement envahi de fleurs séchées. Il y en a suspendues au plafond, posées dans des vases, entassées dans des paniers, accrochées aux murs. J’ai eu l’impression d’entrer dans le grenier d’une herboriste bohème sous LSD. C’est à la fois poétique, bordélique et magique. L’odeur ? Un mélange de fleurs fanées, de café torréfié et de vieilles pages de livres. Une ambiance qui donne envie d’écrire un poème… ou au moins une légende Instagram.

Je grimpe les escaliers en colimaçon jusqu’au dernier étage. Le spot est parfait : vieux meubles en bois, fenêtres ouvertes sur les toits de Chinatown, lumière douce de fin d’après-midi. Tu t’assois là, et tout ralentit. C’est comme si Bangkok décidait de parler à voix basse.

Côté menu, on reste dans l’esprit arty : pad kra pao, eau minérale siglé au nom du restaurant et gâteaux faits maison qui ressemblent à une œuvre d’art comestibles. J’ai choisi difficilement mon dessert dans la vitrine au mille et un choix et tout etait bon. Pas juste “bon pour faire joli sur Instagram”, non : vraiment bons. Le genre qui t’enveloppe le palais et te fait oublier les klaxons et la moiteur pendant quelques précieuses bouchées.

Un détail que j’ai adoré : personne ne t’expédie. Tu peux rêvasser, écrire, bouquiner, ou juste contempler les fleurs en mode contemplation de l’impermanence. Je suis resté presque deux heures à ne rien faire, et c’était parfait.

Alors voilà : Wallflower Café, c’est ce genre d’endroit qui ne paie pas de mine mais t’attrape par surprise. Une bulle de calme, de poésie et de douce décadence florale en plein cœur du chaos de Bangkok.

Si tu y vas, oublie ta montre, prends un carnet ou un bon bouquin, et laisse-toi faner doucement au milieu des fleurs.

Un café des livres & de l’art au Art focus Bangkok

Te voilà en vadrouille dans la capitale Thaïlandaise et plus précisément au River city. Cet immense bâtiment situé au bord du fleuve Chao praya est une invitation à la culture. C’est ici entre les multiples galeries d’art que j’ai découvert cet endroit qui combine librairie, bar et exposition. Ce n’est pas juste un café, c’est un mini-musée pour tes papilles et tes pupilles, un véritable cabinet de curiosités où chaque recoin est une invitation à sortir ton téléphone pour une photo (ou trois, ou dix…).

Les immenses murs immaculés sont recouverts d’œuvres d’art plus excentriques les unes que les autres. Des graffitis délirants digne d’un Brooklyn version chicos, des tableaux qui donnent envie de se mettre à la peinture, des livres et des sculptures arty qui défient la gravité… Mi musée d’art contemporain mi café branché, on ne sait plus où donner de la tête au Art focus Bangkok et c’est ça qui est génial !

Une balade digestive en barque chez After the rain

Le jour où j’ai découvert ce restaurant à la périphérie du centre de Bangkok, nous étions en visite vers l’un des temples les plus atypiques de la cité des anges, le Wat samphran. Sur le retour, nous passons près d’ici. Le moment est parfait pour tester cette adresse dont j’avais entendu parler : « After the Rain ». Rien que le nom, c’est déjà une promesse !

Dès notre arrivée, nous sommes accueillis par une explosion de verdure. Le restaurant est niché au cœur d’un jardin luxuriant, on se croirait presque dans une jungle urbaine. L’ambiance était incroyablement détendue, loin du tumulte des rues bondées de Bangkok. Il y a des petites tables dispersées un peu partout, certaines sous des parasols géants, d’autres juste au bord d’un petit cours d’eau. Nous choisissons une table avec vue sur l’eau, histoire de se laisser bercer par le clapotis.

La carte arrive et tout a l’air délicieux ! Des plats thaïlandais classiques revisités aux créations plus contemporaines, il y en a pour tous les goûts. J’ai finalement opté pour des pâtes violettes (so instagrammables) et un jus de fruits frais dont le nom m’échappe, mais qui était d’une couleur incroyable, entre le rose et l’orange.

Verdict, le plat n’est pas que beau. Équilibré, savoureux, avec juste ce qu’il faut de piment pour réveiller les papilles, je me régale. Et le jus ? Une vraie bouffée de fraîcheur après la chaleur moite de la journée.

Mais au-delà de la nourriture, c’est vraiment l’atmosphère qui vaut le détour. Il est possible de faire un tour de barque gratuitement après ton repas sur les jolis canaux attenant a la terrasse.

« After the Rain » n’est pas juste un restaurant, c’est une expérience. Un havre de paix où l’on peut se ressourcer, savourer de bons petits plats et oublier le temps qui passe. Si jamais tu es de passage à Bangkok et que tu cherches un endroit un peu différent, loin des sentiers battus, je ne peux que te recommander cette petite pépite.

Manger chinois sur une mezzanine improbable au long tou café

Bangkok me surprend toujours, mais ce jour-là, c’est Chinatown qui m’a offert l’un de ces instants suspendus comme seule la cité des anges peut créer. Entre les rues animées de Yaowarat, les parfums de gingembre frit et les klaxons impatients des tuk-tuks, je suis tombée sur le Longtou Café.

Dès l’entrée, ce qui m’a tout de suite accroché, ce sont les mezzanines perchées au-dessus de la salle principale. De petites alcôves en hauteur, comme des nids accrochés aux murs, d’où l’on pouvait observer la vie du café de haut, à la manière d’un spectateur discret.

J’ai choisi, bien sûr, de grimper sur l’une de ces mezzanines improbables. Une échelle étroite, quelques pas prudents, et me voilà, perchée, prête à déguster mon repas.

Le menu propose une belle sélection de plats chinois traditionnels, et j’ai opté pour un plateau dégustation aussi bon que beau. Le tout est servi avec un soin presque cérémonial : vaisselle en porcelaine fine, thé fumant, et une attention aux détails qui m’a rappelé certaines maisons de thé de Shanghai. L’ensemble est savoureux, mention spéciale aux baos, légèrement sucrés, fondant dans la bouche. Un régal.

Manger sur cette mezzanine, suspendu au-dessus d’un café mi-ancien, mi-hype, est une expérience vraiment atypique qui mérite une halte.

Un kao soy au milieu des préservatifs chez cabbages & condoms

Quand on pense à Bangkok, on imagine souvent ses marchés flottants, ses temples dorés, ses tuk-tuks déchaînés. Mais Bangkok, c’est aussi l’art de surprendre là où on s’y attend le moins. Et crois moi, manger au milieu des préservatifs fait partie de ces moments que je n’avais pas anticipés.

Tout a commencé par une conversation avec un voyageur croisé dans un café. Il me dit en riant :
— « Tu dois absolument essayer le resto où les capotes remplacent la déco ! »
Je l’ai regardé, un peu incrédule. Et pourtant, quelques jours plus tard, me voilà devant Cabbages & Condoms, au cœur du quartier de Sukhumvit.

À première vue, l’endroit ressemble à un restaurant-jardin plutôt charmant, dissimulé derrière une allée paisible bordée de plantes. Mais très vite, le ton est donné. À l’entrée, une silhouette grandeur nature habillée d’un costume… intégralement fait de préservatifs. Et ce n’est que le début.

À l’intérieur, chaque recoin n’est que latex. Parapluies suspendus au plafond, affiches humoristiques sur la contraception & œuvres d’art entièrement confectionnées avec des préservatifs colorés composent la décoration. C’est décalé, drôle et totalement assumé

Mais derrière cette mise en scène insolite se cache une initiative sérieuse. Cabbages & Condoms n’est pas un simple resto à thème : c’est un projet lancé par la Population and Community Development Association (PDA), une ONG thaïlandaise fondée par le docteur Mechai Viravaidya, surnommé à juste titre Mr. Condom. Son objectif ? Promouvoir la planification familiale, la prévention des maladies sexuellement transmissibles et l’éducation sexuelle, notamment dans les zones rurales de Thaïlande.

Le concept est simple mais percutant. Et quel meilleur moyen de toucher les esprits que par la nourriture et l’humour ?

Je me suis installé à une table dans le jardin, sous les guirlandes et les lampions. Le menu, lui, est thaï classique, savoureux et abordable. J’ai commandé un kao soy ( comme souvent quand ce plat emblematique du nord de la Thailande est à la carte), accompagnés d’une biere fraiche. Tout était bien exécuté et parfumé comme il faut.

Le détail qui tue ? À la fin du repas, pas de bonbon avec l’addition, mais un préservatif offert en souvenir. Clin d’œil élégant et engagement respecté.

En sortant, j’ai flâné dans la boutique adjacente. On y vend des T-shirts aux slogans engagés, des mugs, des cartes postales, et bien sûr, des préservatifs en tous genres. Tous les bénéfices soutiennent les actions de la PDA.

Cette expérience m’a bien plu. Pas seulement parce qu’elle est atypique et insolite, mais parce qu’elle parvient à allier humour, cuisine et engagement social avec justesse.

Alors si tu passes par Sukhumvit, laisse toi tenter. Ce n’est pas juste un repas, c’est une expérience pleine de sens, et un petit pas de plus vers une société mieux informée.

Mon avocado toast dans un ancien chantier naval – Escale inattendue chez Sarnies Bangkok

Ce matin-là, j’avais besoin d’un café, d’un peu de calme et, je l’avoue, d’un bon avocado toast. C’est comme ça que j’ai atterri chez Sarnies, dans un ancien atelier de réparation navale.

L’espace est brut, authentique, avec ses poutres en acier, ses murs à moitié décapés, ses grandes verrières qui laissent passer une lumière dorée. Rien n’a été trop lissé, et c’est justement ça qui fait tout le charme de Sarnies. On sent encore l’âme de l’ancien chantier naval. Les machines ont laissé place aux moulins à café, les étaux à des tables en bois recyclé, et les chaînes rouillées à des suspensions stylisées. C’est du café de spécialité dans un décor de friche industrielle — le genre de lieu que j’adore.

Je me suis installée, face au vieux mur de brique, à mi-chemin entre passé et présent. Et bien sûr, j’ai commandé leur célèbre avocado toast.

Et là… quel délice. Deux grandes tranches de pain au levain, grillé juste comme il faut, recouvertes d’une purée d’avocat bien citronnée, surmontée, d’un œuf mollet parfaitement coulant et d’un filet d’huile d’olive. À la fois simple, généreux et réconfortant.

Sarnies c’est une chouette adresse dans la frénésie de Bangkok. Le lieu a cette capacité magique de faire oublier que dehors, la ville rugit. Ici, on prend son temps. On observe. On respire. On savoure.

Ce que j’aime aussi, c’est que ce café n’est pas une chaîne impersonnelle. Sarnies vient de Singapour, mais à Bangkok, il a su s’ancrer dans l’histoire du lieu. Rien n’a été détruit : au contraire, tout a été réinterprété avec respect et créativité. C’est un exemple parfait de reconversion réussie — et d’un brunch qui a du sens, autant pour l’estomac que pour l’imaginaire.

Dîner chez un collectionneur d’art – Mon expérience au MeStyle Museum Hotel de Bangkok

Il y a des lieux qui ne ressemblent à rien de ce que l’on connaît. Qui déroutent et fascinent.Le restaurant du MeStyle Museum Hotel, à Bangkok, fait clairement partie de ceux-là.

Tout a commencé par un soir de flemme. Etant donné que je loge lors de mon sejour à Bangkok pour 3 nuits au Mestyle museum le restaurant me faisant de l’oeil j’en ai profité pour découvrir cet endroit.

Situé dans un quartier plutôt tranquille de Bangkok, le MeStyle Museum Hotel donne le ton des la facde tres colorée de l’endroit. Et dès l’entrée, on bascule dans un autre monde. Un monde où chaque objet semble raconter une histoire, où chaque recoin cache une surprise. Le lobby est un cabinet de curiosités à ciel ouvert : vieilles enseignes lumineuses, sculptures futuristes, œuvres pop, clins d’œil rétro. C’est comme si un collectionneur excentrique avait décidé d’ouvrir son salon au public — et d’y installer un restaurant.

Je traverse une galerie improbable, croise un vélo suspendu, une armure de samouraï, et j’arrive enfin dans la salle à manger. Là encore, aucune table ne se ressemble. Ici, on mange à côté d’une moto des années 70. Là, une table est encadrée par des statues d’astronautes et des ventilateurs vintage. Plus loin, une terrasse aménagée acceuille un va, tagué improbable. On se croirait dans un film de Wes Anderson sous acide — version thaïlandaise.

Je m’installe dans un coin à la fois cosy et surréaliste, sur une banquette en cuir. Le menu propose une cuisine thaï revisitée avec des influences internationales. J’opte pour un panaeng curry au bœuf, doux et parfumé, accompagné d’un riz gluant. Comme souvent en thailande c’est delicieux.

Ce que j’ai ressenti en dînant ici, c’est un mélange rare : celui d’être invité dans un monde privé, comme si j’étais l’hôte d’un collectionneur passionné qui aurait décidé de partager ses trésors autour d’un bon repas. Ce n’est pas juste un restaurant d’hôtel. C’est un musée vivant, un décor de cinéma, une folie douce — et une table étonnamment bonne.

Si tu aimes les lieux qui sortent de l’ordinaire, où le décor est aussi important que ce qu’il y a dans l’assiette, ne manque pas de dîner ( ou boire un verre) chez un collectionneur d’art au MeStyle Museum Hotel. Bangkok ne cessera jamais de me surprendre.

Bangkok, capitale des expériences culinaires hors-norme

Après ce cinquième séjour à explorer les restaurants les plus insolites de Bangkok, je peux dire une chose avec certitude : ici, manger n’est jamais un acte banal. C’est une aventure, un jeu de pistes, un spectacle parfois surréaliste. Dîner au milieu des préservatifs chez Cabbages & Condoms, savourer un avocado toast dans un ancien atelier naval chez Sarnies, ou déguster un thé en regardant passer le train… Chacun de ces lieux m’a offert bien plus qu’un repas : une expérience mémorable, un récit à emporter avec moi.

Mais au-delà de ces décors étonnants, la cuisine thaïlandaise reste l’âme de Bangkok. Elle est partout, dans les ruelles animées comme dans les assiettes les plus raffinées. On retrouve les grands classiques : le pad thaï, les currys rouges ou verts, la salade de papaye (som tam), les soupes Tom Yum ou Tom Kha, les brochettes de porc grillées (moo ping) au petit matin… Autant de saveurs puissantes, équilibrées, où le sucré, le salé, l’acide et le pimenté s’entremêlent à la perfection.

À Bangkok, on mange tout le temps et partout. Il n’est pas rare de voir les locaux grignoter à toute heure : un bol de nouilles en pleine nuit, un encas de riz gluant mangue à 15 h, ou un festin de rue improvisé en bord de trottoir à 23 h. La ville vit au rythme de ses estomacs, et chaque quartier, chaque coin de rue, cache une nouvelle adresse à tester.

Je repars encore une fois de Bangkok avec le sentiment d’avoir à peine effleuré la richesse de cette scène culinaire. Une scène où l’imagination côtoie la tradition, et où chaque repas peut devenir un souvenir précieux. Dans cette ville, même s’attabler devient une manière de voyager.

Ma liste de restaurants atypiques repérés mais pas encore testés à Bangkok

1. Jay Fai – street food étoilée Michelin
Omelette au crabe géante et crustacés cuisinés au wok : une expérience unique, connue pour ses prix plus élevés mais un goût exceptionnel. Étoilé en 2018, tu peux souligner l’anecdote sur la queue monumentale que certains conseillent d’éviter

2. Thipsamai – le pad Thai mythique
Ce temple du pad Thai est souvent cité comme l’un des meilleurs de Bangkok, parfait pour un contraste avec des restaurants “concept” et pour parler cuisine traditionnelle de rue

3. Cocotte Farm Roast & Winery (Sukhumvit)
Un cadre branché, menu international grill et vins, ambiance très différente de la street food : idéal pour “atypique” par contraste

4. Achi O – le dôme de verre au bord de la rivière Chao Praya
Luxe, vue sur le fleuve, grill japonais de qualité, décor spectaculaire : l’originalité réside dans l’expérience visuelle autant que gastronomique

5. Jib Kee – cuisine cantonaise dans un petit établissement historique
Un lieu discret, parfois oublié, avec porc grillé et canard rôti très apprécié des locaux. L’histoire familiale et l’authenticité en font un bon choix “off‑beat »

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